Pourquoi ne pas aller à l’approche, tirer un brocard ou un sanglier
Jeudi soir j’arrive de Paris, il fait beau et on annonce de la pluie pour ce week end.
Pourquoi ne pas aller à l’approche, tirer un brocard ou un sanglier si il s’en présente un. L’année dernière j’étais allé à l’approche le matin et avais eu la chance de prélever un beau sanglier de 75 kg.
Je pars donc très motivé à l’approche et commence un circuit dans la forêt et m’arrête une demi-heure en lisière de bois pour surveiller un pré dans lequel j’ai le droit de chasse.
Je vois une chèvre avec deux chevrillards. Mais pas de brocard en vue.
Il est déjà plus de 21 heures et décide que l’approche est terminée pour aujourd’hui. Je prends un chemin différent pour retrouver mon 4 x 4.
En rentrant j’entends un chevreuil aboyer.
Je l’approche sans bruit. Mon brocard est vraiment pas content, il aboie sans cesse et très fort.
Soudain j’entends des grognements et je distingue une compagnie de sangliers en mouvement à travers les arbres.
Mon brocard surement en train de marquer son territoire a été dérangé par les sangliers, c’est pour cela qu’il n’est pas content.
Je laisse passer la laie meneuse et je tire le premier sanglier derrière. Raté . Je lâche une deuxième balle. Je ne sais pas si je touche. Il fait déjà relativement sombre en sous-bois.
Mais un sanglier se débande et passe à 30/35 mètres. La troisième balle fait mouche. Le sanglier fait un mètre sur sa lancée et s’écroule dans un roncier.
C’est bête que je n’ai que trois balles. Un deuxième passe de suite derrière celui que je viens de tuer .
Une balle en plein cou. Un petit sanglier que j’estime à 50kg.
50 kg peut être mais je suis à 500 mètres de tout chemin et dans une parcelle dans laquelle le charme a été exploité voilà 4 ou 5 ans. Il y a des branches en travers et les ronces ont bien poussé. Je n’ai pas de corde. Je traine le sanglier sur 10 mètres et me rends compte que ne pourrai pas le débarder. Je pends ma casquette à une branche pour retrouver le sanglier et appelle Christine pour qu’elle vienne m’aider.
Il est 10H passées. Le temps que je récupère le 4 x4 puis Christine et une corde, il fait noir.
Une chance il y a une belle lune, il fait bon.
Avec la lampe de mon portable, nous retrouvons la casquette non sans mal après avoir un peu tourné autour des ronciers et des branches en travers.
Le sanglier est à côté de la casquette.
On l’accroche par la gueule avec une corde et c’est parti.
La lune doit être à notre gauche. On fait le tour d’un premier roncier, puis d’un deuxième, d’un tas de branches et on arrive à une mare. On a tourné en rond et on est perdus.
Je décide de laisser le sanglier où il est cette nuit. On le monte d’un mètre sur un tas de branches et je reviendrai le chercher demain. Par précaution on l’attache au tas de branches, pas pour ne pas qu’il se sauve mais à cause des renards.
le lendemain je suis revenu avec Olivier et Guillaume pour chercher mon fameux sanglier.
En définitive l’approche au brocard et au sanglier en juin c’est très sympa le soir car la nuit tombe tard et parce que cela évite de se lever à 4 heures et demi pour aller à l’approche. Mais il vaut mieux tirer un brocard de 25 kg en plaine qu’un sanglier de 50kg en plein milieu des bois.